A l'époque où tant de couples vivent ensemble, sans être mariés, et peuvent avoir en commun terrains, maisons, fonds de commerce... lorsque l’un des concubins décède, ses biens sont attribués à :
- ses enfants ou petits-enfants,
- ou ses frères, sœurs, parents et grands-parents,
- ou ses oncles, tantes, neveux et nièces,
- ou ses cousins...
avec le RISQUE D’ÊTRE OBLIGÉ DE VENDRE…
Mais RIEN POUR CELUI (ou celle) QUI A PARTAGÉ SA VIE...
Pour quoi faire ?
Faire un testament permet de décider (dans la limite fixée par la loi en fonction de votre situation familiale) à qui reviendront vos biens après votre décès.
Ainsi, on peut décider de transmettre tout ou partie de ses biens, en propriété ou en usufruit (permet notamment de pouvoir continuer à habiter la maison sans avoir de loyer à payer, sans pouvoir être mis dehors, ou de pouvoir toucher seul le montant du loyer).
Comment faire ?
Même s’il existe plusieurs sortes de testaments, le plus simple est de rédiger vous-même un testament olographe.
Les quelques conditions nécessaires pour sa validité sont très simples ; il suffit :
- d’utiliser une simple feuille de papier (une par personne),
- et d’écrire le texte, soi-même entièrement à la main, dater et signer.
Qu'en faire ?
Une fois votre testament fait, encore faut-il qu’il soit valable et, le moment venu, connu.
C’est pourquoi il est conseillé de le remettre à votre Notaire : dans un premier temps, il vérifie sa validité juridique et le respect de votre volonté, puis, il informe (sans en révéler le contenu) le Fichier Central des Dispositions de Dernières Volontés qu’il a un testament pour vous, l’intérêt est double : ce testament ne pourra pas être trouvé chez vous et détruit par une personne indélicate, quel que soit le Notaire qui réglera votre succession, il aura l’obligation d’interroger ce fichier, et ainsi, votre testament ne sera pas oublié, et sera appliqué tel que vous le souhaitiez lorsque vous l’avez rédigé...
Faut-il faire autre chose ?
Afin de supprimer les droits de succession (importants du fait qu’il n’y a pas de lien de parenté entre le testateur et le légataire), il est nécessaire de faire un PACS.